La CEDEAO inquiète en Côte d'IvoireA LA UNE AFRIQUE 

CEDEAO: Évitez cette intervention militaire !

Les militaires nigériens ont fait leur coup d’état sans effusion de sang et pourquoi la CEDEAO veut aller faire couler le sang des populations ? On a tout écrit, ils ont tout dit parfois sur les réseaux sociaux, des analystes se sont déployés pour dire non à une intervention militaire pour rétablir l’ordre et cela n’a pas suffit. Il veut dire que le sang des nigériens coulera parce que c’est le contingent de la CEDEAO, ce truc de la CEDEAO se rendra en force à Niamey pour tuer. Si ce n’est pas pour aller tuer leurs propres frères, à quoi rime cette force d’intervention ?

Si les européens ne font pas ce que les noirs font à leurs compatriotes dans des dictatures féroces, les dirigeants noirs continuent de faire subir l’atrocité et la cruauté aux siens.

Cette force d’intervention militaire que ces présidents noirs africains veulent faire appliquer aux nigériens, n’a pas de sens et n’en aura jamais. Pourquoi ce coup d’état, c’est celui du Niger fait tant mal ? Les militaires africains noirs qui ne sont pas ou qui n’ont jamais été capables d’éradiquer les terroristes et qui veulent se rendre à Niamey pour tester leur bavure sont enfin les vrais ennemis de cette Afrique qui se bat pour sortir du joug européen.

On a tout écrit, tout dit, mais comme ils leur ont fait la promesse de ne pas se mettre au-devant et de les laisser faire pour leur plaire afin de bénéficier de leur protection politique, ils vont aller tuer les pauvres nigériens, pendant que ces européens se moquent d’eux, de les voir s’entretuer.

On a tout écrit, tout dit, mais rien ne les dissuade si ce n’est à la fin, aller se bomber le torse sur des pauvres populations qui n’en peuvent plus de supporter l’ingratitude, l’ignominie, la méchanceté de ces français qui n’ont de cesse de les piller et que le temps serait venu pour les obliger à des négociations, des militaires africains sous le fallacieux couvert de ce truc de la CEDEAO vont aller tuer.

On a tout écrit et tout dit, ces présidents africains qui se sentent d’un coup, les plus braves du continent alors que certains sont venus au pouvoir par des coups de force, dont leurs populations ne mangent pas à leur faim, n’arrivent pas à se soigner, incapables de scolariser leurs enfants, ces militaires attendent l’ordre de ces présidents vendus pour aller tuer, assassiner leur propres frères. Quelle honte!

Pendant que les européens rapatriaient leurs ressortissants, ils n’ont pas été capables de penser aux siens pour leur demander de rentrer chez eux, ils vont écraser la mort sur ses derniers. Qui sont ces présidents qui adorent ainsi le sang de leurs compatriotes comme ces présidents africains qui, au lieu d’enlever la poutre dans leurs yeux, préfèrent aller enfoncer cette poutre dans les yeux de leurs voisins ?

L’Afrique serait-elle un continent maudit ou immature ? Et pourtant nous sommes en 2023, au moment où sa jeunesse boue de l’intérieur avec autant de richesses pillées par l’occident et impossible d’en bénéficier et revendiquer devient un crime.

Ils veulent aller installer la chienlit au Niger ? Leur Bazoum est déjà vaincu, quelles seront ses futures prérogatives pour un président vaincu, désavoué ? Il faut que ces présidents africains sachent que quelque soit la beauté d’un cadavre, il faut songer à son inhumation. La page de leur Bazoum est tournée, qu’ils se réveillent car c’est déjà trop tard.

N’allez pas militairement tuer les nigériens. La confiance mise en ces « trucs » de la CEDEAO et en leur machin de l’union africaine, il faut revoir la vue de ces gens-là.

S’ils ne sont pas fatigués de boire leur champagne et que c’est le sang de leurs frères qu’ils attendent pour festoyer, les temps ont changé et il faut qu’ils remettent leur horloge à l’heure. Ils ne peuvent pas faire lire l’heure aux nigériens, ils vont mordre à leur propre hameçon.

Incapables et impossible d’offrir le mieux-être, toute honte bue, ils veulent massacrer le peu de conscience qui veut ouvrir les consciences populaires. Nous y reviendrons.

                              Joël ETTIEN 

   Directeur de publication: businessactuality.com

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